Deuxième version


LETTRE VINGT-HUIT.

0

E n'ai pû ré
sister, mon cher Aza, aux instances de Céline ; il a fallu la

suivre, & n
ous sommes depuis deux jours à sa Maison de Campagne, où son mariage fut célébré en arrivant.

Avec quelle
violence & quels regrets, ne me fuis-je pas arrachée à ma solitude ! A peine aije eu le tems de jouir de la vûe des ornemensornemens précieux qui me la rendoient si chere, que j'ai été forcée de les abandonner ; & pour combien de tems? Je l'ignore.

L
a joie & les plaisirs dont tout le monde paroît être enyvré, me rappellent avec plus de regret les jours paisibles que je parfois à t'écrire, ou du moins à penser à toi : Cependant je ne vis jamais des objets si nouveaux pour moi, si merveilleux , & si propres à me distraire : & avec l'usage passable que j'ai à présent de la langue du pays, je pourrois tirer

des éclairc
issemens aussi amusans qu'utiles, sur tout ce qui se passe fous mes yeux, si le bruit & le tumulte laissoit à quelqu'un assez de fang froid pour répondre à mesqueftions; mais jusqu'ici je n'ai trouvé personne qui en eût la complaisance ; & je ne fuis guère moins embarrassée que je l'étois en arrivant en France.

L
a parure des hommes & des femmes est si brillante, si chargée d'ornemens inutiles : les uns & les autres prononcent si rapidement ce qu'ils disent, que mon attention à les écouter, m'empêche de les voir; & celle que j'employe à les regarder, m'empêche de les entendre. Je refle dans une efpécc de ftupi-

dite qui fourniroit sans doute beaucoup à leur plaisanterie , s'ils avoient le loinrde s'en appercevoir ; mais ils font si o
ccupés d'eux-mêmes, que mon étonnement leur échappe. Il n'est que trop fondé, mon cher Aza, ie vois ici des prodiges, dont les ressorts font impénétrables a mon imagination.

Je ne te parlerai pas de la beauté de cette maison, presque aussi grande qu'une ville; ornée comme un Temple, 8c remplie d'u
n grand nombre de bagatelles agréables, dont je vois faire si peu d'ufagc que je ne puis me défendre de penser que les François ont choisi le superflu pour l'objet de leur culte : on lui consacre les Arts,

qui f
ont ici tant au-dessùs de la nature : ils fcmblent ne vouloir que l'imiter, ils la furpaffcnt; & la maniere dont ils font usage de ses produétions paroît souvent supérieure à la sienne. Ils rassemblent dans les jardins , &c presque dans un point de vûe les beautés qu'elle distribue avec économie sur la surface de la terre, &: les élémens fournis semblent n'apporter d'obstacle à leurs entreprises, que pour rendre leurs triompnes plus éclatans.

On voit la terre étonn
ée, nourrir, & élever dans son fein les plantes des climats les plus éloignés, sans besoin, sans nécessités apparentes, que celles d'obéïr aux Arts & d'orner

l'Idole du superflu. L'eau si facile à diviser
, qui semble n'avoir de consistance que par les vaiflcaux qui la contiennent , & dont la direction naturelle est de suivre toutes fortes de pentes, se trouve forcée ici à s'élancer rapidement dans les airs, sans guide, sans foutien , par sa propre force, & sans autre utilité que le plaisir des yeux.

Le feu, mon cher Aza, le feu, ce terrible élément, je l'ai vû rénonçant à son pouvoir dcftruéteur, dirigé docilement par
une puissance supérieure, prendre toutes les formes qu'on lui préscrit ; tantôt dessinant un vaue tableau de lumiere sur 1 un Ciel obscurci par l'absence

du Soleil, & tantôt nous montrant cet Astre Divin descendu sur la terre avec ses feux, son activité, sa lumiere cblouiffante
; enfin dans un éclat qui trompe les yeux & le jugement.

Quel art, mon cher Aza ! Quels hommes ! Quel génie ! J'
oublie tout ce que j'ai entendu, tout ce que j'ai vû de leur petitefTe ; je retombe malgré moi dans mon ancienne admiration.


LETTRE VINGT-NEUF.

c

E n'est pas sans un véritable regret, mon cher • elv- le le. 1 •

Aza, que je pâlie de i aamiration du genie des François au mépris de l'usage qu'ils en font.

Je
me plaifois de bonne foi à estimer cette Nation charmante » mais je ne puis me réfuser à l'évidence de ses défauts.

Le tumulte s'est enfin appaisé, j'ai pû faire des quefiions; on m'a répondu; il n'en faut pas
davantage ici pour être instruite au-delà même de ce qu'on veut sçavoir. C'est avec une bonne foi & une legereté hors de toute croyance,que les

François dévoilent les fccret
s de la perversité de leurs mœurs.

Pour peu qu'on les interroge il ne faut ni finesse de pénétration pour demêler, que leur goût effrené
pour le superflu a corrompu leur raison , leur cœur, & leur esprit; qu'il a établi des richesses chimeriques sur les ruines du néceffaire ; qu'il a fubflitué une politesse superficielle aux bonnes mœurs, & qu'il remplace le bon sensraison, par le faux brillant de l'esprit.

La vanité domina
nte des François, est celle de paroître opulens. Le Génie, les Arts, & peut-être les Sciences, tout se rapporte au faste ; tout concourt a la ruine des fortunes,

& comme si la fécondité de leur génie, ne suffisoit pas pour en multiplier les objets. Je sçais d'eux-mêmes, qu'au mépris des biens solides & agréables,
que la France produit en abondance, ils tirent, à grand frais, de toutes les parties du Monde, les Meubles fragiles & sans usage, qui font l'ornement de leurs Maisons ; les parures éblouiflantes dont ils font cou-

verts , & jusqu'aux mêts & aux liqueurs, qui compofenc leurs répas.

Peut-être, mon cher Aza, ne trouverai-je rien de condamnable dans l'excès de ces supers.uités , si les François avoient des trésors pour y satisfaire , ou qu'ils n'employas-

fent à contenter leur goût, que ce qui leur resteroit après avoir établi leurs Maisons sur une aisance honnête.

Nos Loix
, les plus fages qui ayent été données aux hommes , permettent de certaines décorations dans chaque état qui caraélèrifent la naissance ou les richesses, & qu'à la rigueur on pourroit nommer du superflu; aussi n'est-ce que celui qui naît du dérèglement de l'imagination, celui qu'on ne peut soutenir sans manquer à l'humanité & à la justice, qui me paroît un crime ; en un mot, c'est celui dont les François font idolâtres, & auquel ils sacrifient leur repos & leur honneur.

Il n'y a parmi eux qu'
une classe de Citoyens en état de porter le culte de l'Idole à son plus haut dégré de splendeur, sans manquer au devoir du néccffaire. Les Grands ont voulu les imiter, mais ils ne font que les martyrs de cette Religion.

Quelle peine ! Quel embarras !

Quel travail,pour soutenir leur dépense au-delà de leurs revenus ! Il y a peu de Seigneurs qui ne mettent en usage plus d'industrie, de finesse & de su.

percherie pour se distinguer par de
frivoles sumptuofités, que leurs ancêtres n'ont employé de prudence, de valeur, & de talens utiles à l'Etat pour illustrer leur propre nom. Et ne crois pas que je t'en impose,

mon cher Aza, j'entends tous les jours avec indignation d
es jeunes gens se disputer entr'eux la gloire d'avoir mis le plus de subtilité & d'adresse, dans les manœuvres qu'ils employent pour tirer les superfluités, dont ils se parent des mains de ceux qui ne travaillent que pour ne pas manquer du nécessaire.

Quels mépris de tels
hommes ne m'infpireroient-ils pas pour toute la Nation, si je ne sçavois d'ailleurs que les François pèchent plus communément faute d avoir une idée juste des choses, que faute de droiture : leur legereté exclut presque toujours le raisonnement. Parmi eux rien n'est grave, rien n'a de poids ; peut-

être aucun n'a jamais réfléchi sur les conséquences deshonorantes de sa conduite. Il faut paroître riche, c'est une mode, une habitude, on la fuit; un inconvénient se présente; on le surmonte par une injustice ; on ne croit que triompher d'une difficulté ; mais l'illusion va plus loin.

Dans la plûpart des maisons, l'indigence & le superflu, ne
sont séparés que par un appartement. L'un & Vautre partagent les occupations de la tournée, mais d'une maniere rien différente. Le matin dans l'intérieur du cabinet, la voi» de la pauvreté se fait entendre par 0 lu bouche d'un homme payé, pour trouver les moyens

de les concilier avec la fausse opulence : Le chagrin & l'humeur président à ces entretiens, qui Unifient ordinairement par le sacrifice du hécessaire, que l'on immole au uperflu. Le refle du jour , près avoir pris un autre hait, un autre appartement, Se resque un autre être, ébloui de sa propre magnificence, on est gai, on se dit heureux : on va même jusqu'à se croire riche.

J'ai cependant remarqué que uelqu'un de ceux qui étalent eur faste avec le plus d'affectation, n'osent pas toujours croire qu'ils en imposent.

Alors ils se plaisantent euxm êmes sur leur propre indi-

gence ; ils insultent gaycment a la mémoire de leurs ancêtres , dont la fage économie se contentoit de vêtemens commodes, de parures &c d'ameublemens proportionn
és à leurs revenus plus qu'à leur naissance. Leur famille, dit-on, & leurs domestiques jouissoient d'une abondance frugale & honnête. Ils dottoient leurs filles & ils établiffoient sur des fondemens solides la fortune du successeur de leur nom, & tenoient en réserve de quoi réparer l'infortune d'un ami, ou d'un malheureux. Te le dirai-je , mon cher Aza , malgré l'aspect ridicule fous lequel on me présentoit les mœurs de ce tems reculés.

Elles

les me plaifoicnt tellement ; 1 trouvois tant de rapport ec la naïveté des nôtres, e me laissant entraîner à lusson, mon cœur tressail- oit à chaque circonstance, mme si jeusse dû à la fin recit, me trouver au milieu ; nos chers Citoyens. Mais x premiers applaudissemens e j'ai donné a ces coûtumes fages, les éclats de rire, que me fuis attirée, ont dissipe on erreur; & je n'ai trouvé tour de moi que les François sensés de ce tems-ci, qui font oire du dérèglement de leur nagination.

La même dépravation qui transformé les biens solides s François en bagatelles in-

utiles, n'a pas rendu moins superficiels les liens de leur société. Les plus sensés d'entr'eux qui gémissent de cette dépravation , m'ont assuré qu'autrefois, ainsi que parmi nous, l'honnêté étoit dans l'ame 5c l'humanité dans le cœur: cela peut être. Mais à présent, ce qu'ils appellent politefle, leur tient
lieu de sentiment : Elle consiste dans une infinité de paroles, sans signification d'égards, sans estime, &c de foins sans afféction.

Dans les grandes maisons, un domestique ell chargé de remplir les devoirs de la sociéte : Il fait chaque jour un chemin considérable, pour aller dire à l'un que l'on eil en

peine de sa santé , à l'autre que l'on s'afflige de son chagrin , ou que l'on se réjouir de son plaisir. A son retour t on n'écoute point les réponses qu'il rapporte. On est convenu réciproquement, de s'en tenir à la forme de n'y mettre aucun intérêt ; & ces attentions tiennent lieu d amitié.

Les égards se rendent personnellement ; on les pouff
e jusqu'à la puérilité : j'aurois honte à t'en. rapporter quelqu'un , s'il ne falloit tout sçavoir d'une nation si singuliere.

On manquerait d'égaras pour ses supérieurs, & même pour ses égaux, si après l'heure du répas que l'on vient de prendre familièrement avec eux.

on fatisfaifoit aux besoins d'une fois prenante, sans avoir demande autant d'excuses
que de permissions. On ne doit pas non plus laifler toucher Ion habit à celui d'une perfonnc considérable; & ce leroit lui manquer que de la regarder attentivement; mais ce feroit bien pis si on manquoit à la voir. 11 me faudroit plus d'intelligence & plus de mémoire que je n'en ai pour te rapporter toutes les frivolités que l'on donne & que l'on reçoit pour des marques de considération, qui veut presque dire de l'estime.

A l'égard de l'abondance des paroles, tu entendras un jour > mon cher Aza, que l'exa-

geration aussi - tôt dciavouce que prononcée , est le fonds inépuisable de la
conversation des François. Ils manquent rarement d'ajouter un compliment superflu à celui qui l'étoit déja,dans Pintentionde persuader, qu'ils n'en font point.

C'est avec des flateries outrées au ils proteflent de la sincé rité, es louanges qu'ils prodiguent; & ils appuyent leurs protestations d'amour & d'amitié de tant de termes inutiles, que l'on n'y reconnoît point le sentiment.

0, mon cher Aza,
que mon peu d'empressement à parler, que la simplicité de mes expressions doivent leur paroître

insipides ! Je ne crois pas que mon esprit leur inspire plus d'estime. Pour mériter quelque réputation à cet égard
, il faut avoir fait preuve d'une grande sagacité, à saisir les différentes significations des mots & à déplacer leur usage. Il faut exercer l'attention de ceux qui écoutent par la subtilité des pensées,souvent impénétrables, eu bien en dérober l'ohfcuriré , fous l'abondance des exprcffions frivoles. J'ai lû dans un de leurs meilleurs Livres : Que l'Esprit du Beau Monde, consiste à dire agréablement des riens, à ne se pas permettre le moindre propos sensé, si on ne U fait excuser far les graces du discours ; à voiler

enfin la raison quand on est obligé dt la produire.

Que pourrois-je te dire, qui put te prouver mieux que le on sens Se la raison, qui font regardés comme le necessaire de l'esprit, sont méprsés ici, comme tout ce qui est utile?

Enfin, mon cher Aza, fois affuré que le superflu domine si souverainement en France, que qui n'a qu'une f
ortune honnête est pauvre, qui n'a que des vertus est plat, & qui n'a que du bon sens est sot..


LETTRE TRENTIÉME.

L

E
penchant des Françoil le porte si naturellement

aux extrêmes, mon cher Aza que Diterville, quoiqu'exem de la plus grande partie de défauts de sa Nation, particip néanmoins à celui-là. Non con tent de tenir la promesse qu'i m'a faite de ne plus me parlei de ses sentimens, il évite avec une attention marquée de f( rencontrer auprès de moi.Obli.

gés de nous voir sans cesse, je n'ai pas encore trouvé l'occasion de lui parler.

Quoique la compagnie foii toujours fort nombreule & fort gaye » la triftefle regne sur for 4 i. virage,

visage. Il
est aisé de deviner que ce n'est pas sans violence, qu'il subit la loi qu'il s'est imposée. Je devrois peut-être lui en tenir compte ; mais j'ai tant de questions à lui faire sur les intérêts de mon cœur, que je ne puis lui pardonner son affectation a me fuir.

Je voudrois l'interroger sur la Lettre qu'il a écrite en
Espagne & sçavoir si elle peut être arrivée à présent; je voudrois avoir une idée juste du tems de ton départ, de celui que tu employeras à faire ton voyage , afin de fixer celui de mon bonheur. Une espérance fondée est un bien réel, mais, mon cher Aza, elle est bien plus chere quand on en voit le terme.

- Auc
un des plaiiirs, qui occupe la Campagne, ne m'affectent ; ils font trop bruyans pour mon ame ; je ne jouis plus de «l'entretien de Céline.

Toute
occupée de son nouvel Epoux, à peine puis-je trouver quelques momens pour lui rendre des devoirs d'amitié.

Le
reste de la compagnie ne m'est agréable qu'autant que je puis en tirer des lumieres sur les différens objets de ma curiosité. Et je n'en trouve pas toujours l'occasion. Ainsi souvent feule au milieu du monde, je n'ai d'amusemens que nies pensées : elles font toutes à toi, cher ami de mon cœur, tu feras à jamais le seul confident de mon ame, de mes plaisirs, & de mes peines.

  Première version


LETTRE VINGT-HUIT.


C’Est vainement
, mon cher Aza, que j’ai employé les prieres, les plaintes, les instances pour ne point quitter ma retraite. Il a fallu céder aux importunités de Céline. Nous sommes depuis trois jours à la campagne, où son mariage fut célébré en y arrivant.

Avec quelle
peine, quel regret, quelle douleur n’aielle d-je pas abandonné les chers & précieux ornemens de ma solitude ; hélas ! à peine ai-je eu le tems d’en jouir, & je ne vois rien ici qui puisse me dédommager.

Loin
que la joie & les plaisirs dont tout le monde paroît enyvré, me dissipent & m’amusent, ilssent, me rappellent avec plus de regret les jours paisibles que je passois à técrire, ou tout au moins à penser à toi.

Les divert
issemens de ce pays me paroissent aussi peu naturels, aussi affectés que les mœurs. Ils consistent dans une gaieté violente, exprimée par des ris éclatans, auxquels l’ame paroît ne prendre aucune part : dans des jeux insipides dont l’or fait tout le plaisir, ou bien dans une conversation si frivole & si répétée, qu’elle ressemble bien davantage au gazouillement des oiseaux qu’à l’entretien d’une assemblée d’Êtres pensans.

L
es jeunes hommes, qui sont ici en grand nombre, se sont d’abord empressés à me suivre jusqu’à ne paroître occupés que de moi ; mais soit que la froideur de ma conversation les ait ennuiés, oués, que mon peu de goût pour leurs agrémens les ait dégoûtés de la peine qu’ils prenoient à les faire valoir, il n’a fallu que deux jours pour les déterminer à m’oublier, bientôt ils m’ont délivrée de leur importune préférence.

L
e penchant des François les porte si naturellement aux extrêmes, que Déterville, quoiqu’exempt d’une grande partie des défauts de sa nation, participe néanmoins à celui-là.

Non content de tenir la promesse qu’il m’a faite de ne me plus parler de ses sentimens, il évite avec une attention marquée de se rencontrer auprès de moi : obligés de nous voir sans cesse, je nai pas encore trouvé loccasion de lui parler.

À la tristesse qui le domine au milieu de la joie publique, il m’est aisé de deviner qu’il se fait violence : peut-être je devrois lui en tenir compte ; mais jai tant de questions à lui faire sur ton départ d’Espagne, sur ton arrivée ici ; enfin sur des sujets si intéressans, que je ne puis lui pardonner de me fuir. Je sens un desir violent de l’obliger à me parler, & la crainte deveiller ses plaintes & ses regrets, me retient.

Céline toute occupée de son nouvel Époux, ne m’est d’aucun secours, le reste de la compagnie ne m’est point agréable ; ainsi, seule au milieu d’une assemblée tumultueuse, je n’ai d’amusement que mes pensées, elles sont toutes à toi, mon cher Aza ; tu seras à jamais le seul confident de mon cœur, de mes plaisirs, & de mon bonheur.


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